Pourquoi les régimes alimentaires sont un échec ? - julieherve.com

Pourquoi les régimes alimentaires sont un échec ?

Vous vous demandez pourquoi les régimes ne durent jamais dans le temps ? Vous avez essayé divers types de régimes qui se sont tous soldés par un échec ? Vous vous êtes sentis honteux.euse de ne pas avoir réussi à tenir la distance ? Après des débuts sur les chapeaux de roues, le quotidien a repris sa place, les écarts se sont multipliés ? Vous vous êtes sentis coupable et vous vous êtes sentis responsable de votre échec ?

J’ai connu ça moi aussi ! J’ai passé 20 ans de ma vie au régime pour terminer en plus mauvaise santé que quand j’ai commencé. Aujourd’hui j’ai trouvé la clé du mystère …. elle n’est pas dans l’assiette mais dans la tête !

Avant de vous expliquer comment vous aussi vous allez pouvoir trouver la clé du succès dans votre alimentation laissez-moi vous raconter mon histoire.

A 20 ans, j’ai mon poids de forme en mangeant uniquement selon mes envies, oserais-je dire mon intuition. Mais cette alimentation déplaît rapidement à mes parents et au corps médical. En effet, je suis loin des trois repas minimum par jour, des féculents à tous les repas, des 5 fruits et légumes par jour et des produits laitiers 2 fois par jour. Je suis pourtant bien dans ma peau, pleine d’énergie et joyeuse. Trop jeune pour ne pas me faire influencer par le poids du savoir médical et en pleine histoire d’amour, je finis par faire comme tout le monde. S’en suivront 17 ans de restrictions et d’excès, de yoyo sur la balance, jusqu’en janvier 2018 où mon corps capitule et décide de me lâcher.

 

Qu'est ce qu'un régime alimentaire ?

Pendant 17 ans, j’ai empoisonné mon corps, j’ai nié ses nombreux messages d’alertes, j’ai fait taire mon instinct pour rentrer dans une norme inatteignable.

Si aujourd’hui, je suis sereine, que je ne suis plus au régime et que j’ai enfin trouvé la clé de la réussite, c’est parce que je suis sortie des sentiers battus, même des sentiers alternatifs ! J’ai perdu 20 kilos sans les reprendre depuis plus de 2 ans, j’ai retrouvé mon instinct et je communique avec mon corps tous les jours !

Vous pouvez vous aussi réussir ce pari. Je vais vous faire économiser du temps et de l’argent avec une solution simple, facile, à la portée de tous !

Mais revenons au commencement : qu’est ce qu’un régime alimentaire ?

Selon le dictionnaire Larousse c’est :

  • Ensemble de prescriptions concernant les aliments et destinées à maintenir ou à rétablir la santé : Régime lacté. Régime végétarien.
  • Conduite alimentaire caractérisée par des restrictions : Suivre un régime.

Selon le dictionnaire Robert c’est :

  • Conduite à suivre en matière d’hygiène, de nourriture. Ordonner un régime à un malade.
Régime de vie. ➙ règle.
  •  Alimentation raisonnée. Se mettre au régime.

On constate rapidement que l’on est dans le domaine du conscient, du raisonné et du raisonnable. Nous sommes sur des règles, des instructions à suivre, des restrictions avec des aliments autorisés, d’autres interdits, etc… les régimes font appel à notre capacité de raisonnement, à notre volonté évidente de se faire du bien et d’être en bonne santé. Si on ajoute à cela, nos critères esthétiques, des restrictions dues à des maladies chroniques ou un handicap ou enfin la volonté louable de s’inscrire dans une démarche écocitoyenne de protection de la planète et de notre environnement on arrive vite à une liste d’aliments triste et ennuyeuse que l’on aura vite fait d’abandonner !

Des supers aliments miracles ?

Et pourtant, scientifiquement, de manière rationnelle, il y a des aliments qui semblent meilleurs que d’autre pour la santé. Prenez l’ananas par exemple. Il est bourré de bromélaïne, un puissant anti-inflammatoire qui en plus permettrait de « brûler les graisses ».  Peu sucré avec un rapport de 11g/110g de glucides, il peut être consommé cru ou cuit. On peut en manger « quand c’est la saison » selon où l’on vit sur la planète, il convient aux végans, aux diabétiques, aux crudivores, aux flexitariens, aux low carb, etc … Serait-ce alors un aliment miracle universel à mettre dans notre assiette quoiqu’il arrive ? Car s’il est intéressant dans l’absolu il a aussi deux problèmes majeurs. D’abord son coût financier (avec presque 3€ le kilo quand la pomme est à 1€ le kilo) et son goût acidulé qui est loin de faire l’unanimité. C’est oublier un peu vite que l’alimentation est tout sauf quelque chose de rationnel !

C’est aussi une histoire de physiologie en particulier d’intestin et de microbiotes. Nous ne sommes pas tous fait pour digérer et profiter des bienfaits de l’ananas. Moi la première, si je mange de l’ananas, je vais créer une « blessure » sur ma paroi intestinal provoquant une inflammation locale puis généralisée loin de l’effet anti-inflammatoire qui m’est vendu au départ.

Il existe bien sûr tout un tas de compléments alimentaires qui pourraient me permettre de le digérer mieux, mais cela en vaut-il vraiment la peine ?

On touche donc la limite d’un régime.  Ce sont des règles générales qui créent une norme pour un Homme normé. Or, nous ne sommes pas tous les mêmes et dire qu’un régime particulier serait bon pour tous, c’est nier notre singularité.  Ce qui marche pour l’un n’est pas valable pour d’autres.

 

La différence entre manger, s'alimenter et se nourrir

Ceci étant établi, vous pourriez me dire que le suivi d’un régime établi par un diététicien, un nutritionniste ou un autre professionnel de santé qui prend en compte (normalement) votre unicité serait la clé de la réussite. Et pourtant, je suis sûre que vous êtes nombreux à vous être cassé le nez sur ce type de programme. Tant que nous sommes motivés et que cela marche, nous payons les séances et nous tenons nos restrictions. Dès les premiers écarts, honteux, se culpabilisant, on repousse le rendez-vous pour ne jamais revenir. Et voilà l’échec qui pointe son nez !

Des échecs de la sorte, j’en ai vécu des dizaines, j’ai consulté 3 ou 4 professionnels de l’alimentation différents, j’ai aussi fait du régime diabétique, du hyper protéiné, du végan, du cétogène, du paléo, du jeûne intermittent et du jeûne strict jusqu’à 8 jours, rien n’y a fait !

J’avais pour moi la motivation de lutter contre une maladie chronique qui me condamne, et pourtant d’une façon ou d’une autre, j’en revenais toujours à la case départ.

Et puis mon chemin personnel pour surmonter toutes ces épreuves a fini par me donner à voir et à comprendre pourquoi moi, comme vous, nous étions voués à échouer dans nos régimes alimentaires.

Tout d’abord manger qu’est ce que ça veut dire ?

  • « Avaler pour se nourrir (un aliment solide ou consistant) après avoir mâché. » Manger c’est un acte de survie, mettre du carburant dans la machine. Manger c’est répondre à des fonctions biologiques primaires.

Dans les régimes nous parlons de nous alimenter d’une certaine façon.

  • La définition d’alimenter c’est approvisionner, fournir en alimentation.

Nous restons dans la fonction biologique de survie, nous alimentons la machine, notre corps pour le maintenir en vie.

Avec ces deux définitions nous comprenons que si manger ou s’alimenter est en lien avec la survie alors c’est que cette fonction vitale dépend de la partie archaïque de notre cerveau : le cerveau reptilien. Composé du tronc cérébral et du cervelet, la partie la plus ancienne de notre cerveau fonctionne de manière complètement inconsciente, sans qu’on y réfléchisse et fait appel à notre instinct.

Cela nous donne un début d’explication sur les « pulsions alimentaires » et pourquoi notre instinct est censé nous guider dans ce qui est « bon pour nous ».  Or, aucun régime alimentaire ne vous demande de faire appel à votre instinct. Au contraire, on vous demande de ne pas l’écouter, de combattre nos pulsions et de suivre des règles rationnelles et conscientes. Une réponse de plus pour expliquer pourquoi des règles conscientes ne sont pas compatibles sur le long terme avec une fonction vitale si importante.

Mais nous ne vivons plus à la préhistoire et notre alimentation, bien qu’en lien avec notre survie, a pris des formes trop complexes pour que seul le cerveau reptilien orchestre son utilisation. C’est alors que la définition de « se nourrir » est selon moi la définition la plus intéressante.

Dans l’encyclopédie Universalis on trouve :

  • être nourrissant pour l’organisme (le pain nourrit)
  • être nourrissant pour l’esprit (la lecture nourrit l’esprit)
  • fournir des aliments, donner à manger
  • allaiter
  • donner les moyens matériels de subsister
  • former, éduquer
  • espérer, préparer
  • favoriser, faire durer en alimentant (« nourrir le feu »)
  • au figuré, entretenir en soi
A la forme pronominale
s’alimenter, manger
Expressions autour de ce mot
se nourrir d’illusions : entretenir des rêves pour vivre

Si on regarde de plus près, on sort de la seule fonction biologique, il y a là un symbolisme spirituel très fort.

Les « pulsions alimentaires » ne sont pas seulement du registre de la survie, elles sont émotionnelles ! En effet, depuis notre naissance, nous avons construit une identité alimentaire que notre cerveau protège de toute ses forces. Chaque émotion est reliée à un aliment pour son odeur, son goût, sa couleur, sa texture, les sons qui y sont associés. Le « crac » d’un coque de chocolat qui éclate sous la dent, le bruit du lait qui coule sur le chocolat en poudre, le « slurp » du jus que l’on aspire sont autant de déclencheurs sensoriels qui vont induire un comportement alimentaire. Ainsi, on entend parler de « kilos émotionnels ». Réduire l’intervention des émotions uniquement à la prise de poids est réducteur car en réalité, derrière chacun des aliments que nous choisissons se cache une émotion. Que cela favorise ou non la prise de poids ne change rien. On peut être mince et en mauvaise santé. Une chose est sûre lorsque nous comprenons quelle émotion se cache derrière nos habitudes alimentaires alors nous pouvons les changer sans régime et surtout du-ra-ble-ment !

Quel aliment pour quel émotion ?

Voilà donc le secret du succès sur le long terme. Découvrir quelle émotion se cache dans notre assiette. Une fois découvert, en travaillant nos émotions, nous allons sans nous en rendre compte changer le contenu de notre assiette. Grâce aux nouvelles techniques neuroscientifiques qui permettent de modifier nos chemins neuronaux, vous pourrez décider consciemment quel aliment vous souhaitez mettre derrière quel émotion (ou sensation).

Comment découvrir ces aliments ? Rien de plus simple : un papier et un crayon (ou pour les plus hi-tech une application « notes » ;-)). Au moment où vous choisissez ce que vous allez manger, il suffit de noter comment vous vous sentez.

Par exemple, à la maison avant de préparer le repas et de choisir le menu, dans quel état d’esprit êtes vous ?  Quand vous ouvrez le réfrigérateur ou le placard, quel est l’aliment qui vous fait envie sans réfléchir ? A côté du nom de l’aliment, notez si vous vous sentez heureux.se ; triste ; stréssé.e ; fatigué.e ; seul.e ; amoureux.se ; honteux.se ; etc …

Une fois la liste établie, il vous suffit de faire le bilan. Quelles sont les émotions qui  me font manger les aliments qui me paraissent néfastes pour moi ? En travaillant sur ces émotions, une par une, vous parviendrez à obtenir l’alimentation que vous souhaitez conserver sur le long terme en toute occasion !

Intolérante au lactose, j’ai ainsi modifié la texture du fromage crémeux qui me servait de réconfort contre des rillettes de thon ou des épinards (mon péché mignon !) . Ainsi, quand je souhaite me réconforter après un gros effort, une mauvaise nouvelle ou un échec, sans énergie supplémentaire, je me dirige automatiquement vers des aliments bon pour ma santé en fonction de mon unicité !

Et vous quel aliment vous sert de réconfort ? Dites le moi dans les commentaires, je suis impatiente de savoir !

Aimez-vous et prenez soin de vous !

Facebook
Twitter
LinkedIn

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les 5 clés d'une alimentation santé

Facilement et rapidement, sans régime, sans changer le contenu de ton assiette, sans frustration, tu gagneras en énergie, te sentira plus léger et en meilleure forme.

Vous vous demandez pourquoi les régimes ne durent jamais dans le temps ? Vous avez essayé divers types de régimes qui se sont tous soldés par un échec ? Vous vous êtes sentis honteux.euse de ne pas avoir réussi à tenir la distance ? Après des débuts sur les chapeaux de roues, le quotidien a repris sa place, les écarts se sont multipliés ? Vous vous êtes sentis coupable et vous vous êtes sentis responsable de votre échec ?

J’ai connu ça moi aussi ! J’ai passé 20 ans de ma vie au régime pour terminer en plus mauvaise santé que quand j’ai commencé. Aujourd’hui j’ai trouvé la clé du mystère …. elle n’est pas dans l’assiette mais dans la tête !

Avant de vous expliquer comment vous aussi vous allez pouvoir trouver la clé du succès dans votre alimentation laissez-moi vous raconter mon histoire.

A 20 ans, j’ai mon poids de forme en mangeant uniquement selon mes envies, oserais-je dire mon intuition. Mais cette alimentation déplaît rapidement à mes parents et au corps médical. En effet, je suis loin des trois repas minimum par jour, des féculents à tous les repas, des 5 fruits et légumes par jour et des produits laitiers 2 fois par jour. Je suis pourtant bien dans ma peau, pleine d’énergie et joyeuse. Trop jeune pour ne pas me faire influencer par le poids du savoir médical et en pleine histoire d’amour, je finis par faire comme tout le monde. S’en suivront 17 ans de restrictions et d’excès, de yoyo sur la balance, jusqu’en janvier 2018 où mon corps capitule et décide de me lâcher.

 

Qu'est ce qu'un régime alimentaire ?

Pendant 17 ans, j’ai empoisonné mon corps, j’ai nié ses nombreux messages d’alertes, j’ai fait taire mon instinct pour rentrer dans une norme inatteignable.

Si aujourd’hui, je suis sereine, que je ne suis plus au régime et que j’ai enfin trouvé la clé de la réussite, c’est parce que je suis sortie des sentiers battus, même des sentiers alternatifs ! J’ai perdu 20 kilos sans les reprendre depuis plus de 2 ans, j’ai retrouvé mon instinct et je communique avec mon corps tous les jours !

Vous pouvez vous aussi réussir ce pari. Je vais vous faire économiser du temps et de l’argent avec une solution simple, facile, à la portée de tous !

Mais revenons au commencement : qu’est ce qu’un régime alimentaire ?

Selon le dictionnaire Larousse c’est :

  • Ensemble de prescriptions concernant les aliments et destinées à maintenir ou à rétablir la santé : Régime lacté. Régime végétarien.
  • Conduite alimentaire caractérisée par des restrictions : Suivre un régime.

Selon le dictionnaire Robert c’est :

  • Conduite à suivre en matière d’hygiène, de nourriture. Ordonner un régime à un malade.
Régime de vie. ➙ règle.
  •  Alimentation raisonnée. Se mettre au régime.

On constate rapidement que l’on est dans le domaine du conscient, du raisonné et du raisonnable. Nous sommes sur des règles, des instructions à suivre, des restrictions avec des aliments autorisés, d’autres interdits, etc… les régimes font appel à notre capacité de raisonnement, à notre volonté évidente de se faire du bien et d’être en bonne santé. Si on ajoute à cela, nos critères esthétiques, des restrictions dues à des maladies chroniques ou un handicap ou enfin la volonté louable de s’inscrire dans une démarche écocitoyenne de protection de la planète et de notre environnement on arrive vite à une liste d’aliments triste et ennuyeuse que l’on aura vite fait d’abandonner !

Des supers aliments miracles ?

Et pourtant, scientifiquement, de manière rationnelle, il y a des aliments qui semblent meilleurs que d’autre pour la santé. Prenez l’ananas par exemple. Il est bourré de bromélaïne, un puissant anti-inflammatoire qui en plus permettrait de « brûler les graisses ».  Peu sucré avec un rapport de 11g/110g de glucides, il peut être consommé cru ou cuit. On peut en manger « quand c’est la saison » selon où l’on vit sur la planète, il convient aux végans, aux diabétiques, aux crudivores, aux flexitariens, aux low carb, etc … Serait-ce alors un aliment miracle universel à mettre dans notre assiette quoiqu’il arrive ? Car s’il est intéressant dans l’absolu il a aussi deux problèmes majeurs. D’abord son coût financier (avec presque 3€ le kilo quand la pomme est à 1€ le kilo) et son goût acidulé qui est loin de faire l’unanimité. C’est oublier un peu vite que l’alimentation est tout sauf quelque chose de rationnel !

C’est aussi une histoire de physiologie en particulier d’intestin et de microbiotes. Nous ne sommes pas tous fait pour digérer et profiter des bienfaits de l’ananas. Moi la première, si je mange de l’ananas, je vais créer une « blessure » sur ma paroi intestinal provoquant une inflammation locale puis généralisée loin de l’effet anti-inflammatoire qui m’est vendu au départ.

Il existe bien sûr tout un tas de compléments alimentaires qui pourraient me permettre de le digérer mieux, mais cela en vaut-il vraiment la peine ?

On touche donc la limite d’un régime.  Ce sont des règles générales qui créent une norme pour un Homme normé. Or, nous ne sommes pas tous les mêmes et dire qu’un régime particulier serait bon pour tous, c’est nier notre singularité.  Ce qui marche pour l’un n’est pas valable pour d’autres.

 

La différence entre manger, s'alimenter et se nourrir

Ceci étant établi, vous pourriez me dire que le suivi d’un régime établi par un diététicien, un nutritionniste ou un autre professionnel de santé qui prend en compte (normalement) votre unicité serait la clé de la réussite. Et pourtant, je suis sûre que vous êtes nombreux à vous être cassé le nez sur ce type de programme. Tant que nous sommes motivés et que cela marche, nous payons les séances et nous tenons nos restrictions. Dès les premiers écarts, honteux, se culpabilisant, on repousse le rendez-vous pour ne jamais revenir. Et voilà l’échec qui pointe son nez !

Des échecs de la sorte, j’en ai vécu des dizaines, j’ai consulté 3 ou 4 professionnels de l’alimentation différents, j’ai aussi fait du régime diabétique, du hyper protéiné, du végan, du cétogène, du paléo, du jeûne intermittent et du jeûne strict jusqu’à 8 jours, rien n’y a fait !

J’avais pour moi la motivation de lutter contre une maladie chronique qui me condamne, et pourtant d’une façon ou d’une autre, j’en revenais toujours à la case départ.

Et puis mon chemin personnel pour surmonter toutes ces épreuves a fini par me donner à voir et à comprendre pourquoi moi, comme vous, nous étions voués à échouer dans nos régimes alimentaires.

Tout d’abord manger qu’est ce que ça veut dire ?

  • « Avaler pour se nourrir (un aliment solide ou consistant) après avoir mâché. » Manger c’est un acte de survie, mettre du carburant dans la machine. Manger c’est répondre à des fonctions biologiques primaires.

Dans les régimes nous parlons de nous alimenter d’une certaine façon.

  • La définition d’alimenter c’est approvisionner, fournir en alimentation.

Nous restons dans la fonction biologique de survie, nous alimentons la machine, notre corps pour le maintenir en vie.

Avec ces deux définitions nous comprenons que si manger ou s’alimenter est en lien avec la survie alors c’est que cette fonction vitale dépend de la partie archaïque de notre cerveau : le cerveau reptilien. Composé du tronc cérébral et du cervelet, la partie la plus ancienne de notre cerveau fonctionne de manière complètement inconsciente, sans qu’on y réfléchisse et fait appel à notre instinct.

Cela nous donne un début d’explication sur les « pulsions alimentaires » et pourquoi notre instinct est censé nous guider dans ce qui est « bon pour nous ».  Or, aucun régime alimentaire ne vous demande de faire appel à votre instinct. Au contraire, on vous demande de ne pas l’écouter, de combattre nos pulsions et de suivre des règles rationnelles et conscientes. Une réponse de plus pour expliquer pourquoi des règles conscientes ne sont pas compatibles sur le long terme avec une fonction vitale si importante.

Mais nous ne vivons plus à la préhistoire et notre alimentation, bien qu’en lien avec notre survie, a pris des formes trop complexes pour que seul le cerveau reptilien orchestre son utilisation. C’est alors que la définition de « se nourrir » est selon moi la définition la plus intéressante.

Dans l’encyclopédie Universalis on trouve :

  • être nourrissant pour l’organisme (le pain nourrit)
  • être nourrissant pour l’esprit (la lecture nourrit l’esprit)
  • fournir des aliments, donner à manger
  • allaiter
  • donner les moyens matériels de subsister
  • former, éduquer
  • espérer, préparer
  • favoriser, faire durer en alimentant (« nourrir le feu »)
  • au figuré, entretenir en soi
A la forme pronominale
s’alimenter, manger
Expressions autour de ce mot
se nourrir d’illusions : entretenir des rêves pour vivre

Si on regarde de plus près, on sort de la seule fonction biologique, il y a là un symbolisme spirituel très fort.

Les « pulsions alimentaires » ne sont pas seulement du registre de la survie, elles sont émotionnelles ! En effet, depuis notre naissance, nous avons construit une identité alimentaire que notre cerveau protège de toute ses forces. Chaque émotion est reliée à un aliment pour son odeur, son goût, sa couleur, sa texture, les sons qui y sont associés. Le « crac » d’un coque de chocolat qui éclate sous la dent, le bruit du lait qui coule sur le chocolat en poudre, le « slurp » du jus que l’on aspire sont autant de déclencheurs sensoriels qui vont induire un comportement alimentaire. Ainsi, on entend parler de « kilos émotionnels ». Réduire l’intervention des émotions uniquement à la prise de poids est réducteur car en réalité, derrière chacun des aliments que nous choisissons se cache une émotion. Que cela favorise ou non la prise de poids ne change rien. On peut être mince et en mauvaise santé. Une chose est sûre lorsque nous comprenons quelle émotion se cache derrière nos habitudes alimentaires alors nous pouvons les changer sans régime et surtout du-ra-ble-ment !

Quel aliment pour quel émotion ?

Voilà donc le secret du succès sur le long terme. Découvrir quelle émotion se cache dans notre assiette. Une fois découvert, en travaillant nos émotions, nous allons sans nous en rendre compte changer le contenu de notre assiette. Grâce aux nouvelles techniques neuroscientifiques qui permettent de modifier nos chemins neuronaux, vous pourrez décider consciemment quel aliment vous souhaitez mettre derrière quel émotion (ou sensation).

Comment découvrir ces aliments ? Rien de plus simple : un papier et un crayon (ou pour les plus hi-tech une application « notes » ;-)). Au moment où vous choisissez ce que vous allez manger, il suffit de noter comment vous vous sentez.

Par exemple, à la maison avant de préparer le repas et de choisir le menu, dans quel état d’esprit êtes vous ?  Quand vous ouvrez le réfrigérateur ou le placard, quel est l’aliment qui vous fait envie sans réfléchir ? A côté du nom de l’aliment, notez si vous vous sentez heureux.se ; triste ; stréssé.e ; fatigué.e ; seul.e ; amoureux.se ; honteux.se ; etc …

Une fois la liste établie, il vous suffit de faire le bilan. Quelles sont les émotions qui  me font manger les aliments qui me paraissent néfastes pour moi ? En travaillant sur ces émotions, une par une, vous parviendrez à obtenir l’alimentation que vous souhaitez conserver sur le long terme en toute occasion !

Intolérante au lactose, j’ai ainsi modifié la texture du fromage crémeux qui me servait de réconfort contre des rillettes de thon ou des épinards (mon péché mignon !) . Ainsi, quand je souhaite me réconforter après un gros effort, une mauvaise nouvelle ou un échec, sans énergie supplémentaire, je me dirige automatiquement vers des aliments bon pour ma santé en fonction de mon unicité !

Et vous quel aliment vous sert de réconfort ? Dites le moi dans les commentaires, je suis impatiente de savoir !

Aimez-vous et prenez soin de vous !

Facebook
Twitter
LinkedIn

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les 5 clés d'une alimentation santé

Facilement et rapidement, sans régime, sans changer le contenu de ton assiette, sans frustration, tu gagneras en énergie, te sentira plus léger et en meilleure forme.

Depuis la nuit des temps, chaque peuple, chaque culture a instauré des grandes fêtes pour marquer les temps forts du groupe social. Aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales nous oscillons entre les héritages des fêtes religieuses et/ou païennes et celles que nous imposent la société de consommation. Chaque famille crée aussi ses propres fêtes et ses propres rituels. Mais faire la fête avec soi même, célébrer nos actions quotidiennes n’est absolument pas appris, transmis ou valoriser sous peine d’être taxer de personne « narcissique » ou « baba cool ». Et pourtant les bénéfices pour notre santé mentale et pour le bon fonctionnement de nos fonctions exécutives sont inestimables. 

Valoriser le chemin plutôt que le résultat

Dans une culture basé sur la richesse financière ou de réussite professionnelle le système scolaire nous sanctionne par la note. Celle-ci est délivrée sur un résultat et non sur un chemin. En ancrant si fortement dans la tête de nos jeunes que la normalité c’est de travailler et d’avoir des bonnes notes, non seulement les efforts de celui qui parvient péniblement à la moyenne n’est pas récompensé mais en plus celui qui a une très bonne note considère ça comme « normal » car c’est l’attendu. On perd sur tous les tableaux la possibilité d’encourager nos fonctions exécutives (mémoire de travail, contrôle inhibiteur et discipline de travail pour ne citer qu’elles) à s’entraîner et à se perfectionner. Que nous le voulions ou non, notre cerveau fonctionne à la récompense et les réseaux sociaux et les applis l’ont bien compris. Les étoiles, les likes ou les smileys sont des récompenses virtuelles qui ont un fort impact sur notre cerveau. La bonne nouvelle c’est que nous pouvons utiliser ce même système de récompense pour valoriser cette fois le chemin parcouru, les efforts réalisés, les palliers intermédiaires d’un gros projets pour entretenir une dynamique positive et exploiter au maximum la réalité de nos compétences et de nos capacités. Car chaque difficulté rencontrée, chaque obstacle sur notre route sont une occasion de stimuler de nouvelles connexions neuronales pour trouver des solutions. Ainsi on augmente notre capacité d’adaptation. 

Comment ça fonctionne ?

Chaque fois que vous célébrez une victoire, votre cerveau libère des neurotransmetteurs qui vous motivent à poursuivre vos efforts. En célébrant chaque petite étape vers vos objectifs, vous alimentez votre propre feu intérieur et construisez la confiance nécessaire pour accomplir de grandes choses.  Maria Montessori l’avait d’ailleurs bien compris en mettant à disposition des enfants un environnement favorisant la répétition et l’autocorrection. L’enfant célèbre par lui-même et pour lui-même sa réussite en constatant sans jugement l’effort qu’il a fait pour en arriver là. Ainsi il a envie de recommencer pour se perfectionner répétant inlassablement jusqu’à obtenir le résultat qu’il s’est lui même fixer. Il faut savoir que la perfection est un lourd fardeau à porter qui alimente la culpabilité et l’insatisfaction permanente. En acceptant vos imperfections, vos erreurs, les cailloux sur le chemin vous accordez à votre cerveau la sérénité dont il a besoin pour apprendre. En permettant à votre cerveau de porter son attention sur les aspects positifs plutôt que sur les échecs vous lui offrez de se perfectionner dans le plaisir, la confiance, l’humour et la légèreté . Cet état d’optimisme nourri la confiance en soi et l’estime de soi qui permettent de faire de meilleurs choix et de mieux repérer et saisir les opportunités qui nous sont offertes. De plus identifier ses forces et ses compétences envoi le message suivant au cerveau : je suis digne et je mérite le meilleur. 

Poser chaque jour une gratitude est un bon moyen pour commencer à célébrer les petits pas. Elle transforme l’ordinaire en extraordinaire. Prendre le temps chaque jour de dire merci et de vous émerveiller devant ce que l’on tient trop souvent pour acquis c’est comme un bonbon pour le cerveau. Cette pratique régulière permet de renforcer les circuits neuronaux du bonheur et renforce l’amour de soi. Ce sentiment d’amour est une force positive puissante qui libère de l’ocytocine, connue comme l’hormone de l’attachement. Cette hormone favorise l’établissement de relations épanouissantes avec soi-même. En plus, en stimulant les circuits neuronaux de la récompense et en renforçant les liens sociaux elle améliorera la qualité de vos relations avec les autres. 


Poser chaque jour une gratitude est un bon moyen pour commencer à célébrer les petits pas. Elle transforme l’ordinaire en extraordinaire. Prendre le temps chaque jour de dire merci et de vous émerveiller devant ce que l’on tient trop souvent pour acquis c’est comme un bonbon pour le cerveau. Cette pratique régulière permet de renforcer les circuits neuronaux du bonheur et renforce l’amour de soi. Ce sentiment d’amour est une force positive puissante qui libère de l’ocytocine, connue comme l’hormone de l’attachement. Cette hormone favorise l’établissement de relations épanouissantes avec soi-même. En plus, en stimulant les circuits neuronaux de la récompense et en renforçant les liens sociaux elle améliorera la qualité de vos relations avec les autres. 

Alors on n’hésite plus et on passe à l’action : célébrer vos petits pas et remercier pour ce qui est sans attendre. Vous mériter le meilleur ! 

 

Retour en haut